le 25/06/2018
-Les Français continuent à privilégier l’investissement dans la pierre. D’après les chiffres de l’Insee, 62,6% des ménages détiennent un bien immobilier. Il ne s’agit pas nécessairement de leur résidence principale, puisque seuls 57,8% des Français sont propriétaires de leur logement, des chiffres globalement stables depuis 2002 même si la part de propriétaires a quelque peu augmenté.
Une large demande
D’après l’observatoire immobilier Logic immo, début 2018, ce ne sont pas moins de 3,5 millions d’entre eux souhaiteraient acheter un bien immobilier, soit une progression de 500.000 nouveaux acquéreurs potentiels. En face, seuls deux millions de vendeurs potentiel. Un gap qui explique en partie la constante augmentation des prix et la part importante prise par l’immobilier dans la valorisation du patrimoine des Français. Et le phénomène pourrait être durable puisque d’après une étude du Crédit Foncier/Elabe de 2018, 92% des Français valorisent positivement l’accès à la propriété.
Hausse de valeur
Le patrimoine immobilier des ménages a vu sa valeur nettement augmenter. D’après l’étude de l’Insee de 2018 sur le patrimoine et les revenus des ménages, depuis 1998, la valeur du patrimoine immobilier des Français a augmenté de 133%.
62,6% des Français détiennent un bien immobilier. Ce patrimoine pèse 6.619 milliards d’euros. Sa valeur est concentrée à 85 % sur la résidence principale. La forte hausse des prix dans l’ancien qui ont augmenté dans la majorité des grandes villes françaises et la hausse régulière des prix dans le neuf depuis 2006 a soutenu ce phénomène.
Recours à l’emprunt
L’activité de crédit immobilier a battu un record décennal. Le contexte de taux bas a porté cette dynamique et facilité l’accession à la propriété, notamment chez les jeunes ménages. Chez les moins de 30 ans, la propension de ménages détenant un bien immobilier a progressé de 6 points en 5 ans pour s’établir à 70%.
Entre 2016 et 2017, le nombre de primo-accédants a augmenté de 24%. Le rôle moteur des dispositifs de prêts aidés (PAS et PTZ) a soutenu leur demande. La baisse des taux d’intérêt et la Loi Pinel ont ramené la croissance du passif des ménages à 54 milliards en 2017, rien que pour le crédit à l’habitat d’après une étude diffusée le 26 avril 2018 et réalisée par la banque ING à partir des données de l’Insee, de la Banque de France, de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et de la Banque centrale européenne (BCE). Cependant, l’ancien représente toujours les deux tiers du volume du marché du crédit immobilier.
Les marchés émergents ont des atouts à faire valoir pour un investisseur en quête de niveau de rendement attractifs. Mais toutes les zones géographiques ne se valent pas et l’investisseur devra accepter un certain niveau de risque.
Décryptage
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