le 29/11/2018
-Il vous est également possible d’investir dans les bois et forêts pour agir sur votre note fiscale. A condition, comme pour la pierre et pour des raisons évidentes de délais, de passer par un investissement dématérialisé. Comment ? En souscrivant au capital de groupements fonciers forestiers (GFF), ces sociétés civiles dont l’objet est d’acquérir et gérer bois, forêts et terrains à boiser.
La réduction d’impôt, qui devrait prendre fin en 2021, s’élève à 18% du prix d’acquisition des parts de GFF , dans la limite annuelle de 5.700 euros pour les personnes seules et 11.400 euros pour un couple, ce qui offre un gain fiscal maximal de 1.026 euros pour une personne seule, 2.052 euros pour un couple soumis à imposition commune. Cet investissement entre dans le plafonnement des niches fiscales global de 10.000 euros.
Un placement long terme
En acquérant des parts de GFF, vous diversifiez votre patrimoine. Mais vous devez avoir conscience que vous réalisez un placement long terme, peu liquide. En contrepartie de l’avantage fiscal, le souscripteur doit conserver ses parts huit ans (sauf licenciement, décès ou invalidité).
Enfin, les bois et forêts sont des actifs qui bénéficient d’une fiscalité successorale avantageuse : ils sont exonérés de droits de donation et de succession pour 75% de leur valeur. Quant à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), les parts de GFF entrent dans l’assiette de l’IFI, mais seulement pour un quart de leur valeur.
La taxe foncière continue à augmenter en 2023, notamment en raison de l’inflation. Un coût, que les propriétaires bailleurs ne peuvent que partiellement reporter sur dans les loyers. Pour ceux qui remboursent un crédit immobilier, cette charge peut représenter un ou plusieurs mois de crédit supplémentaires selon les villes.
Actus
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