le 30/04/2019
-La loi Pacte encourage l’investissement socialement responsable (ISR) dans les contrats d’assurance-vie et le capital investissement.
Capital-investissement
Pour encourager les investissements en actions, qui représentent aujourd’hui seulement 20% des encours de l’assurance-vie, la loi Pacte tente de rendre plus attractifs les fonds eurocroissance. A l’instar des fonds euros, ces contrats qui offrent une garantie en capital à une échéance de 8 ans devront afficher un rendement unifié pour tous les assurés d’un même contrat. De plus, les fonds éligibles à l’eurocroissance s’ouvrent au capital-investissement non coté.
En outre, les unités de compte s’ouvrent aux fonds professionnels spécialisés (FPS), lesquels pourront investir dans tous types d’actifs non cotés dont les crypto-actifs comme les bitcoins. Leurs conditions d’accès – selon la situation financière des épargnants, leurs connaissances en la matière et les fonds concernés – seront déterminées par décret.
Rachat en titres
Pour favoriser le rachat en titres rendu possible depuis 2016, la loi Pacte a assoupli les modalités d’exercice de ce rachat. Aujourd’hui, le souscripteur peut opter pour un règlement sous forme de titres ou parts de sociétés à condition de le notifier à son assureur par lettre recommandée à chaque retrait. A l’avenir, l’option retenue par le souscripteur vaudra pour chaque rachat.
Des actifs engagés
A compter de 2020, les compagnies d’assurance devront pour chacun de leurs contrats multisupports, toujours proposer des unités de compte issues d’entreprises solidaires, d’investissements verts ou socialement responsables.
En cas de décès de l’assuré souscripteur, quel est le sort des fonds capitalisés au sein d’un plan d’épargne retraite (PER) individuel ? La fiscalité applicable dépend de la nature du PER et de l’âge du souscripteur à son décès.
Décryptage
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