Banque
Prêt étudiant : la dernière ligne droite
Il est encore temps pour votre enfant ou un proche qui poursuit ses études de souscrire un prêt étudiant dont le remboursement est différé à la fin des études.
Actus
Lire la suitele 17/07/2018
-Les Français changent désormais plus volontiers de banque. Mais les frais au départ subsistent, encourageant la multibancarisation.
Depuis l’entrée en vigueur en février 2017 de la loi Macron, facilitant la mobilité bancaire, les demandes de changement d’établissement ne se sont pas accélérées.
Encore trop peu de changements
Un an après l’entrée en vigueur de la loi Macron, achevant la libéralisation de la mobilité bancaire, le secteur enregistrait 1,2 million de demandes de mobilité traitées, d’après le récent rapport sur le sujet du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), une instance paritaire réunissant des professionnels du secteur et des représentants des consommateurs.
La loi Macron a été pensée afin de doper la concurrence dans le secteur bancaire, le taux de mobilité en France étant très inférieur à la moyenne européenne, d’après le rapport d’Inès Mercereau, sur la portabilité du compte bancaire de 2014 au ministre des Finances. Les chiffres actuels de la mobilité (4,5%) sont d’ailleurs encore très faibles au regard des quelques 80 millions de comptes bancaires ouverts en France.
Un service efficace
Les banques ont désormais l’obligation de proposer un dispositif automatisant les démarches en cas de changement de compte courant et notamment de le notifier aux organismes avec lesquels des prélèvements (factures d’électricité, de gaz, d’internet, de téléphone, etc…) ou des virements automatiques (salaires, retraite, etc…) sont mis en place. Les 1,2 million de demandes de changement de banque ont représenté plus de 10 millions de flux échangés entre les banques à destination des émetteurs de virements et de prélèvements afin de leur permettre de prendre en compte ces changements de domiciliation dans leurs systèmes.
Globalement le dispositif fonctionne bien d’après le CCSF qui précise que pour tous les établissements « à de rares exceptions près, les délais interbancaires sont aujourd’hui respectés après une période de rodage difficile de quelques mois liée à l’entrée en vigueur précipitée de la réglementation ».
Des clients informés
Dans leur grande majorité (7 clients bancaires sur 10), les Français connaissent l’existence de ce dispositif dédié à la mobilité bancaire, d’après un sondage réalisé en avril 2018 par OpinionWay pour le CCSF.
4 clients changeant d’établissement sur 5 ont choisi d’y avoir recours. 85% d’entre eux s’en déclarent satisfaits. Cependant des freins subsistent. 17% des Français ont eu envie de changer de banque mais n’ont pas osé franchir le pas, notamment par crainte des difficultés liées aux transferts de virements et de prélèvements, d’après le même sondage. Autre obstacle de taille : les emprunts immobiliers dont les conditions tarifaires sont souvent assorties de l’obligation de domicilier ses salaires et autres revenus dans l’établissement prêteur. 17% des détenteurs de comptes bancaires souhaitent rester dans leur établissement actuel pour conserver le taux de crédit qu’ils ont négocié. D’autres produits bancaires comme les PEA ou les contrats d’assurance-vie ne peuvent être transférés aisément et contribuent à freiner la mobilité bancaire. Ce phénomène démultiplie les situations de multibancarisation, les clients choisissant de garder ouverts leur ancien compte en parallèle avec leur nouveau compte.
Il est encore temps pour votre enfant ou un proche qui poursuit ses études de souscrire un prêt étudiant dont le remboursement est différé à la fin des études.
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